Le microbiote intestinal est un des nombreux sujets de l’heure en nutrition! On l’appelait anciennement la flore intestinale, et bien humblement je ne me souviens pas d’avoir souvent entendu parler du microbiote lors de mes études universitaires en nutrition (qui datent d’un peu plus de dix ans, mais tout de même!).
D’abord, il faut savoir qu’il désigne l’univers microscopique absolument fascinant qui vit dans nos intestins. Cela inclut les bactéries, les levures et les virus, qu’ils soient bénéfiques ou non. La composition du microbiote est unique à chacun et c’est, selon moi, une des raisons qui explique tout le potentiel et aussi la complexité avec laquelle la science doit jongler afin de faire évoluer ses découvertes.
Un élément fort intéressant est que la première année de vie est déterminante pour le microbiote. D’abord, le type d’accouchement avec lequel l’enfant viendra au monde, l’allaitement et même l’introduction des aliments influenceront grandement sa composition. Par exemple, les bactéries présentes sur l’aréole du sein lors de l’allaitement seront hyper bénéfiques pour le microbiote du nourrisson. Sans oublier les nombreux autres bienfaits de l’allaitement autant pour bébé que pour maman!
C’est vers l’âge de 3 ans que le microbiote aura atteint sa maturité. Aucune inquiétude cependant, il pourra changer légèrement par la suite, mais il conservera les caractéristiques qu’il aura développées durant cette période.
La bonne nouvelle c’est que l’alimentation est le pilier principal qui l’influence et le nourrit. De petits changements dans nos habitudes alimentaires peuvent faire une grande différence au sein de la variété et de la quantité de microorganismes et y vivent et qui ultimement jouent un grand rôle au niveau de la santé globale.
Il faut aussi savoir que plusieurs facteurs peuvent l’influencer, comme par exemple, la génétique, le stress, la prise de médicaments ou une infection bactérienne. Et c’est exactement le sujet du prochain billet de blogue. Restez bien à l’affût!
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